17 janvier, 2017

Actualités bahá'íes!

À tous nos lecteurs à travers le monde! Venez découvrir un nouveau blogue nommé « Actualités bahá'íes », qui recueille des actualités de langue française ayant trait à la foi bahá’íe et ses activités à travers le monde. Bonne lecture!

18 février, 2007

Journée mondiale des religions à Gatineau

entrevueGATINEAU, Québec - J'ai moi-même eu le plaisir de participer à la célébration de la Journée mondiale de la religion à Gatineau, tel que raconté dans un récent communiqué du Service canadien des nouvelles baha'ies (SCNB). J'étais là pour appuyer la prestation musicale de la chorale baha'ie de la région d'Ottawa. Je suis venu à temps pour voir, entre autres, membre du Conseil Baha'i du Québec Pierre Austin passer en entrevue avec RDI (canal de nouvelles de Radio-Canada), ainsi que le commencement du programme spirituel, avec des prières de plusieurs communautés religieuses - y compris une procession de bougies! En gros, l'évènement était un grand succès.
La Journée mondiale de la religion attire une foule hétérogène

En janvier dernier, environ 200 personnes se sont rassemblées pour marquer la Journée mondiale de la religion à l’Hôtel de ville de Gatineau (Québec).

Le programme qui avait lieu le 21 janvier 2007, était composé de trois parties : des prières et lectures, des allocutions au sujet de l’unité religieuse par les représentants des diverses confessions, et des prestations artistiques. On comptait parmi les participants des représentants des communautés bahá’íes, bouddhistes, chrétiennes, hindoues, musulmanes, sikhes et des Premières nations. L’interprétation vers l’anglais et vers le français avait été prévue.

Lisez le communiqué au complet, avec photos.

Apprenez davantage sur la journée mondiale des religions.

07 février, 2007

...Une union du corps et de l'esprit...

roseParmi les masses populaires, le mariage est un lien physique et cette union ne peut être que temporaire, puisqu'elle est condamnée d'avance, en dernier ressort, à une séparation physique.

Parmi les disciples de Bahá, en revanche, le mariage doit être à la fois une union du corps et de l'esprit car, ici, mari et femme sont tous deux enivrés du même vin; tous deux sont amoureux du même visage incomparable, tous deux vivent et agissent par le même esprit, tous deux sont illuminés de la même gloire. Cette relation entre eux est d'ordre spirituel et, ainsi, c'est un lien qui demeurera à jamais.

Ils jouissent, de la même manière, de liens solides et durables dans le monde physique car, si le mariage repose à la fois sur l'esprit et sur le corps, cette union est véritable et pourra donc durer. Si, toutefois, le lien est physique et rien de plus, il ne sera assurément que provisoire et doit aboutir, inexorablement, à la séparation.

Ainsi, lorsque des bahá'ís contractent le mariage, leur union doit être un véritable lien de parenté, une rencontre à la fois spirituelle et physique, afin qu'à tous les stades de leur vie et dans tous les mondes de Dieu, leur union puisse durer. Cette unité véritable est un rayon de l'amour divin.

Abdu'l-Baha, Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha, Ch. 84

21 janvier, 2007

Roméo Dallaire, expert en génocide, exprime son inquiétude pour la communauté baha'ie d'Iran

http://www.ni-bahaies.org/article.php?num=285
OTTAWA, Canada - Le lieutenant-genéral Romeo Dallaire a publié un rapport appelant la communauté internationale à porter son attention aux persécutions du gouvernement iranien sur les bahá’ís de son pays.

Romeo Dallaire, un sénateur canadien et général à la retraite qui commandait la mission de l’ONU de maintien de la paix au Rwanda au moment du génocide, a publié un document annonçant que la communauté internationale devrait être prête à agir afin de protéger les bahá’ís iraniens contre de possibles atrocités. [...]

Le général Dallaire a souligné, comme étant la principale raison de son inquiétude, la récente découverte d’une lettre secrète du Quartier général du commandement militaire iranien aux services de renseignement, de l’armée, de la police et des gardes révolutionnaires, leur ordonnant d’établir des listes des bahá’ís iraniens et de les mettre sous surveillance.

« L’inventaire et le ciblage des citoyens, basés sur leurs croyances religieuses ou leurs origines raciales est le premier pas horrible vers des violences et des crimes systématiques contre l’humanité », a déclaré le général Dallaire. Le général Dallaire s’est aussi exprimé concernant une campagne des médias sponsorisée par un gouvernement contre les bahá’ís d’Iran.

« Mon expérience au Rwanda et de plusieurs autres conflits me dit que le monde ferait bien de porter une grande attention chaque fois que les médias d’un pays commencent à répandre une propagande haineuse contre un groupe particulier », a-t il dit.

Il a aussi fait remarquer qu’il y a eu une augmentation dans le nombre d’arrestations et de détentions arbitraires des bahá’ís d’Iran.

« Je suis profondément inquiet que les bahá’ís d’Iran soient maintenant spécifiquement pris pour cible par un régime qui a les moyens de mettre à exécution les plus méprisables des intentions », a dit le général Dallaire.
Lisez l'article au complet.

22 décembre, 2006

Vivre ensemble et se développer personnellement

WINNIPEG, Canada - Voici un article qui m'est d'un grand intérêt, étant donné que j'enseigne des classes d'enfants. On sait qu'en tant que baha'is on doit prendre l'exemple d'Abdu'l-Bahá et servir l'humanité toute entière, mais comment faire quand on manque d'expérience? Expérimenter, bien sûr! Des bahá’ís de la ville de Winnipeg ont utilisé le modèle des classes d'enfants bahá’ís pour créér un programme du dimanche achalandé par une centaine de gens du quartier chaque semaine.
Les bahá’ís de Winnipeg, capitale du Manitoba au Canada, ont mis leurs idées et leurs talents au service des plus démunis en créant une structure interactive pour les enfants et leurs parents dans une maison de quartier. Lisez l'extrait:

Dans la partie nord de l'agglomération de Winnipeg, il y a le quartier de « Lord Selkirk Park » tristement réputé pour abriter le plus faible revenu par habitant, le plus faible niveau d’éducation et le plus fort pourcentage de familles monoparentales de la région.

Cependant pendant l’année scolaire, une lueur d’espoir brille tous les dimanches matins lorsque des dizaines d’enfants se dirigent vers leur maison de quartier « L’île de la tortue » (The turtle island Neighborhood center) pour un petit déjeuner, des activités artistiques, une ambiance chaleureuse et une opportunité de développer des capacités morales positives et leurs valeurs intrinsèques telles que : la courtoisie, la gentillesse, l’honnêteté, la patience, la propreté, le respect ou encore la tolérance.

Ce programme est directement inspiré des classes d’enfants bahá’íes, appelées jardin des vertus, ouvertes à toutes et à tous quelles que soient l’origine ou la croyance religieuse.
Lisez l'article au complet.

21 décembre, 2006

Unité dans la diversité: nouveau blogue baha'i francophone

Unité dans la diversité, c'est le nom d'un nouveau blogue baha'i mis au pied par un groupe de neuf baha'is de France, un blogue ayant pour but de "présenter au lecteur ce que représente pour eux [les auteurs] l'unité dans la diversité qui caractérise la communauté baha'ie". Ils invitent également les lecteurs à soumettre des articles et à laisser leurs commentaires et points de vue. Souhaitons-les une amicale bienvenue sur la scène des blogues baha'is!

17 décembre, 2006

Les bahá’ís égyptiens privés de droit à l’Etat-civil

PARIS, France - Suite à la décision de la Cour suprême egyptienne, les bahá’ís de France publient le communiqué de presse suivant.
Les bahá'ís d'Egypte sont sans papiers. Dans un pays où tous les citoyens doivent indiquer leur religion sur leur Etat-civil, la Cour administrative suprême égyptienne vient de leur dénier le droit de s’identifier comme bahá'ís. Elle les prive du même coup d’inscrire leurs enfants à l’école, de postuler pour un emploi, de détenir un compte en banque, d'accéder aux soins, entre autres. Ils ont le choix entre se convertir contre leur gré à l'Islam, au Christianisme ou au Judaïsme, les trois religions reconnues, ou être privés d'Etat-civil. Il ne leur reste plus qu’à espérer que le débat public poussera le gouvernement égyptien à revenir sur sa politique discriminatoire.

L’affaire a démarré au printemps 2006. Husam Izzat Musa et Ranya Enayat Rushdy, un couple marié, se sont vu confisquer cartes d’identité et passeports quand ils ont demandé à y inscrire les noms de leurs filles, dont les actes de naissance mentionnaient la religion bahá'íe.

En avril, un tribunal administratif avait statué en leur faveur, obligeant l'Etat à leur délivrer des cartes d’identité indiquant leur religion. L’arrêt affirmait que même si le gouvernement ne reconnaissait pas à la Foi bahá’íe le caractère d’une religion, ses membres devaient néanmoins pouvoir inscrire leur appartenance religieuse dans les papiers officiels.

Ce jugement a provoqué un tollé parmi les éléments extrêmistes de la société égyptienne, qui se sont élevés contre toute mention officielle d'une religion autre que celles évoquées dans le Coran. Des organisations indépendantes des droits de l'homme se sont intéressé à l'affaire. Des centaines d'articles, témoignages, commentaires, émissions de télévision, et même des débats en direct dans les médias égyptiens et arabes ont relayé l'histoire du couple Musa-Rushdy et ses retombées, ouvrant un véritable débat dans la société civile sur les questions de liberté de conscience et de tolérance religieuse.

En mai, le gouvernement a fait appel de la décision du tribunal administratif et l'a portée devant la Cour administrative suprême. Le 2 décembre, les avocats des bahá'ís ont plaidé le rejet de l'appel du gouvernement arguant que l'arrêt du tribunal administratif était conforme à la loi.
Pour de plus amples informations, visitez le site web des bahá'ís de France.

Lisez aussi davantage sur la situation des bahá'ís d'Égypte.

16 décembre, 2006

Egypte: la minorité baha'ie ne sera pas reconnue sur les papiers d'identité

LE CAIRE, Egypte - Les manchettes l'annoncent: la cour suprême égyptienne, ayant délibérée sur le cas du couple égyptien bahá'í qui ont réclamé le droit de recevoir des cartes d'identité ayant leur religion écrit correctement dessus—leur permettant donc de pouvoir jouir de leurs droits en tant que citoyens égyptiens—les ont plutôt refusé l'accès à ces documents indispensables, leur replongeant dans un état de "non-existence". Sans cartes d'identité, les bahá'ís seront refusés l'accès à l'enseignement, l'emploi et la santé—et même aux documents civils de base tels que certificats de naissance, de décès, et de reconnaissance de mariage. Tiré d'un communiqué de l'Agence France Presse:
La justice égyptienne a refusé samedi que la minorité bahaïe, communauté philosophique et religieuse d'environ 2,000 personnes, soit reconnue sur les papiers d'identité, a indiqué à l'AFP une source de sécurité.

C'est un couple, Hossam Ezzat Moussa et son épouse, Rania Enayat, qui avait demandé à la justice, en 2004, le droit de mentionner leur religion sur leurs documents officiels.

En avril 2006, un tribunal administratif du Caire avait émis un jugement favorable, suspendu par la suite par sa juridiction suprême, saisie par le gouvernement sous la pression des tenants d'un islam rigoriste.

Les cartes d'identité du couple avaient été confisquées. En Egypte, ces papiers sont indispensables pour l'accès à l'enseignement, l'emploi et la santé.

Sur les nouvelles cartes d'identité numériques, seules sont mentionnées les trois religions monothéistes reconnues par l'islam: christianisme, judaïsme et islam.

Les Bahaïs sont implantés en Egypte depuis plus de 150 ans. Jusqu'à présent, ils parvenaient à obtenir des documents d'état civil permettant l'obtention de cartes d'identité rédigées à la main, grâce à des arrangements officieux.
Lisez le communiqué de la Communauté internationale bahá'íe (anglais), ou Lisez le même communiqué en arabe.

Découvrez aussi le blogue Baha'i Faith in Egypt pour un portrait plus complet de la situation des bahá'ís d'Egypte.

15 décembre, 2006

Photos d'un pélérinage bahá'í

shrine of the bábAu début du mois de novembre, j'ai reçu la grande bénédiction de pouvoir aller en pélérinage au Centre mondial bahá'í, à Haifa, en Israël. C'est donc dû en partie aux préparations pour ce voyage que vous n'avez rien lu de nouveau sur ce blog depuis un bout. Dès aujourd'hui, vous pouvez regarder les photos de mon pélérinage en ligne sur le merveilleux site flickr!

02 décembre, 2006

La discrimination envers les bahá'ís d'Égypte continue

LE CAIRE, Égypte - Il faut se rappeler que ce n'est pas seulement en Iran que les bahá'ís rencontrent de la discrimination à cause de leur religion. Les bahá'ís de l'Égypte souffrent depuis longtemps de l'impossibilité d'être reconnus comme citoyens de leur propre pays, tout à cause de leur religion. Lisez cet extrait d'un article trouvé grâce au site Nouvelles Internationales Bahá'íes:
La politique controversée du gouvernement égyptien, qui demande aux citoyens de mentionner leur religion sur la carte d’identité, tout en limitant le choix aux trois religions officielles, était le thème central d’un important symposium au Caire, en août 2006.

Cet événement a attiré une attention considérable sur la plainte des bahá’ís en Egypte, qui souffrent de la discrimination du gouvernement. Les bahá’ís se trouvent en effet forcés de mentir au sujet de leur appartenance religieuse ou de vivre sans carte d’identité, celle-ci étant cependant indispensable à l’accès à leurs droits de citoyen.

Organisé le 8 août 2006 par le Conseil national des droit de l’Homme (CNDH), une organisation consultative d’origine gouvernementale chargée de conseiller le gouvernement sur les questions relatives aux droits de l’Homme, le symposium a permis à une grande diversité de groupes de la société civile de témoigner, de même qu’à des organismes gouvernementaux et des ministères, ainsi qu’à la communauté bahá’íe d’Egypte.

« Les bahá'ís doivent actuellement mener un combat quotidien », a déclaré le Dr. Basma Moussa, représentante des bahá’ís, expliquant que sans carte d’identité valide, les bahá’ís ne pouvaient s’inscrire ni à l’école, ni à l’université, qu’ils ne pouvaient pas non plus adresser de requête pour leur service militaire, postuler pour un emploi, effectuer des transactions bancaires ou percevoir convenablement leur salaire.

Le Dr. Moussa a cependant ajouté que les accords internationaux, de même que le droit égyptien, garantissaient la liberté de religion et de croyance et que les questions administratives autour de la carte d’identité pouvaient être résolues facilement en adoptant des solutions alternatives, telles qu’une possibilité de non-réponse dans le champ d’identification de la religion ou en autorisant simplement un quatrième choix intitulé « autre ».

[...] La récente introduction d’un système de carte informatisée excluant toute identification religieuse à l’exception des trois religions officiellement reconnues a compliqué le problème pour les bahá’ís, qui pouvaient auparavant trouver certains agents administratifs coopératifs, acceptant de laisser le champ d’identification religieuse vierge sur l’ancien type de carte.

Non seulement les croyances des bahá’ís leur interdisent de mentir, mais le fait de fournir une fausse information sur un document officiel constitue un crime en Egypte. Ainsi, incapables moralement comme légalement de mentionner l’une des trois religions reconnues, les bahá’ís se voient empêchés d’obtenir de nouvelles cartes, et leur communauté est progressivement privée de tous les droits des citoyens.
Lire l'article au complet.