25 octobre, 2006

Défense des droits des bahá'ís d'Iran au parlement canadien

photo sur flickr.comOTTAWA, Canada - Plusieurs membres du parlement canadien se sont récemment levés pour exprimer leur inquiétude face aux récentes persécutions envers les baha'is d'Iran. Entre autres, ils se sont trouvés alarmés par la découverte d'une lettre confidentielle, maintenant rendue disponible au public, confirmant l'existence d'un programme systématique d'oppression et de persécution des baha'is de l'Iran. Parmi eux, Mme. Louise Thibault - déjà mentionnée ici - ainsi que le Sénateur Roméo Dallaire (lien en anglais), qui commanda la mission des Nations Unis au Rwanda durant le génocide de 1994. Un communiqué du Service canadien des nouvelles baha'ies (citée ci-bas) résume la reconnaissance de la communauté baha'ie:
Au moment de la rentrée parlementaire, les bahá’ís du Canada ont exprimé leur reconnaissance envers les députés qui ont manifesté de l’inquiétude après avoir été informés d’activités indiquant que le gouvernement iranien se prépare à intensifier sa persécution des bahá’ís en Iran.

À ce jour, environ 120 députés ont rencontré des représentants de communautés bahá’íes locales au Canada pour discuter des preuves qui montrent de façon de plus en plus flagrante que le gouvernement iranien est résolu à supprimer les droits de la communauté bahá’íe de son pays.

En juin, à la fin de la première session du Parlement, quatre députés s’étaient personnellement exprimés en faveur des bahá’ís d’Iran, dont un qui a déposé une motion d’initiative parlementaire demandant explicitement à la communauté internationale de convaincre le gouvernement iranien de cesser toute discrimination envers les bahá’ís.

« Les bahá’ís ont été opprimés uniquement à cause de l'intolérance religieuse. Leurs positions progressistes sur la condition féminine et sur l'éducation ont particulièrement suscité la colère des imams », a déclaré en juin le député Bryon Wilfert à la Chambre des communes.

« Les constantes de l’action des autorités iraniennes sont menaçantes », a-t-il ajouté. « Il est essentiel que le Canada joue un rôle dans la promotion des droits de la personne en faveur des bahá’ís partout dans le monde. »

M. Keith Martin et Mme Louise Thibault sont les deux autres députés qui ont parlé de la violation des droits de l’homme dont sont victimes les bahá’ís d’Iran. Mme Alexa McDonough a présenté une motion d’initiative parlementaire exhortant le Canada à jouer un rôle majeur pour convaincre le gouvernement iranien de mettre fin à la discrimination contre les minorités religieuses de son pays.
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Bahá’ís et autochtones se lient d’amitié grâce au soccer

junior youth powerKINGCOME INLET, Colombie-Brittanique, Canada - C'est reconnu, les peuples du monde adorent le "foot". Qu'on l'appelle "soccer" ou "football" ou quoi que ce soit, c'est le sport le plus répandu à travers le monde, et certes le plus populaire. Deux groupes, l'un de jeunes baha'is et l'autre de jeunes autochtones, ont utilisé le "foot" comme un point rassembleur pour unifier leurs deux communautés et créér des liens durables d'amitié. Tiré d'un article du Service canadien des nouvelles baha'ies:
Maintenant que la fièvre de la Coupe du monde est retombée dans les foyers partout au Canada, un tournoi de soccer, animé par l’amitié, la solidarité communautaire et la rencontre des cultures a galvanisé les communautés bahá’íes et celles des Premières Nations, sur la côte Ouest.

L’équipe de soccer Twin Arrows, formée de jeunes bahá’ís de Victoria, de Nanaimo et de Vancouver en Colombie-Britannique, vient de conclure sa cinquième saison dans une ligue de soccer dont toutes les autres équipes sont composées de joueurs des Premières Nations.

En 2002, la ligue avait invité les bahá’ís à participer au tournoi, et depuis, ces derniers se sont bien intégrés dans une organisation qui accorde autant d’importance à l’esprit communautaire qu’à un sport à haute énergie.

La fin de semaine des 12 et 13 août 2006 a vu la conclusion d’une série de matches aller-retour entre les bahá’ís et les joueurs de la Première Nation des Musgamagws. Le tournoi, surnommé la Coupe Musgamagw, est né de l’initiative des bahá’ís qui ont voulu honorer de cette façon les liens d’amitié qui se sont formés au cours des années entre eux et plusieurs des familles musgamagws de Kingcome Inlet et de l’île Gilford, en face de l’île de Vancouver.
Lisez l'article au complet.

12 octobre, 2006

Journée nationale baha'ie en Jamaïque

Journée nationale baha'ie en JamaïqueKINGSTON, Jamaïque - Le site Nouvelles Internationales Baha'ies nous apporte aujourd'hui l'histoire captivante des baha'is de Jamaïque, qui, par proclamation officielle en 2003, ont reçu l'honneur d'avoir une journée de cette année désignée pour la célébration de leur Foi: la "journée nationale baha'ie"... mais ils se sont retrouvés surpris quand, l'année prochaine, ils furent invités à la célébrer de nouveau! Paraît-il qu'en Jamaïque, les proclamations ne s'oublient pas... lisez l'extrait:
Quand le gouverneur général jamaïcain, Sir Howard Cook, a proclamé, il y a trois ans, une journée nationale bahá'íe pour cette île tropicale des Caraïbes, la communauté ne s’imaginait pas que cela deviendrait un évènement annuel.

Proclamée en 2003 pour fêter les 60 ans de l’établissement de la foi bahá'íe en Jamaïque, la journée nationale bahá'íe a aussi été célébrée en 2004 et c’est alors que les bahá'ís ont réalisé que lorsqu’une telle proclamation est faite, elle devient un aspect permanent de l’île. « C’est comme ça que nous avons commencé à organiser des célébrations pour le “jour bahá'í” tous les 25 juillet », nous dit Linda Roche, secrétaire de la communauté bahá'íe de Jamaïque.

Cet évènement est devenu une fête pour les 21 communautés locales du pays, mais aussi pour les chefs religieux et les personnalités politiques qui se joignent à elles.

Cette année, la journée bahá'íe commençait par un “petit-déjeuner du jour bahá'í”, sponsorisé par l’Assemblée spirituelle nationale. Les représentants des différentes communautés religieuses et membres du conseil inter-religieux sont venus, il y avait des musulmans, des chrétiens, des bouddhistes et des hindous, ainsi que le maire de Kingston et des journalistes.

[...] « Nous avons toujours été dépendants des églises traditionnelles pour créer les bases du respect moral et de la tolérance sociale », a dit le maire, Desmond McKenzie. « Cependant, il semblerait que les églises traditionnelles aient perdu leur influence quand on touche aux questions de moralité, a continué Mr McKenzie qui n’est pas bahá'í. Et comme les politiciens ne sont pas considérés comme les garants de l’autorité morale, c’est vers les nouvelles églises et les nouvelles religions, comme la foi bahá'íe, et leurs nouvelles approches de la moralité que nous devons nous tourner.

« La mission divine de Bahá'u'lláh est de permettre une régénération spirituelle et l’unité de l’humanité, deux aspects qui permettraient d’arriver à une paix mondiale permanente et à l’établissement du royaume de Dieu sur terre, ajoute-il. La ville de Kingston accueille la communauté bahá'íe à bras ouverts car elle partage votre désir de paix et d’unité. »
Lisez l'article au complet.

01 octobre, 2006

...Leurs mains parleront pour eux...

Il appartient à chacun de vous de manifester les attributs de Dieu et de démontrer par vos actes et par vos paroles les signes de Sa justice, de Sa puissance et de Sa gloire. Même les membres de votre corps doivent témoigner de la noblesse de vos intentions, de l'intégrité de votre vie, de la réalité de votre foi et du caractère élevé de votre dévotion.

Car en vérité, je vous le dis, voici le jour dont Dieu parle ainsi dans son Livre: "en ce Jour, Je mettrai un sceau sur leurs lèvres ; mais leurs mains parleront pour eux, et leurs pieds porteront témoignage des choses qu'ils auront faites".

Le Bab, Épitre du Bab aux Lettres du vivant